Quitter le monde réel pour entrer dans l’univers du possible, celui du texte et de son auteur, a toujours quelque chose de très autoritaire – l’étymologie de ce dernier mot rend la formule quelque peu redondante, je l’avoue. C’est un rite de passage dont Nunez nous fait ressentir la solennité par le retour d’une courte formule quasi magique. Tous ses chapitres sont construits de la même manière : un chapeau introductif présente et cite l’incipit, puis vient, avant l’analyse proprement dite, une invitation anaphorique : « Prenons notre temps ». S’il pouvait, Nunez frapperait les ...
Que le spectacle commence !
Article publié dans le n°1170 (01 avril 2017) de Quinzaines
L'énigme des premières phrases
(Grasset)
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