On trouve dans ce livre un certain nombre de thèmes déjà présents dans Le Navire obscur. Le jeune Anouar, comme Kerim dans Le Navire, se heurte à un destin tragique : on le voit ballotté au gré d’événements qu’il ne maîtrise jamais, dévoyé plus que guidé par de faux protecteurs qui se servent de lui. Plus encore que Kerim, Anouar se salit les mains en acceptant de participer à des équipées meurtrières, sans cesse confronté à la question de la trahison et mû par l’aspiration à devenir ce pour quoi il a été mis au monde, et qu’il ignore. C’est un être décalé, d’avant...
Entre l'Irak et l'Europe
Article publié dans le n°1121 (01 févr. 2015) de Quinzaines
Un voleur de Bagdad
(Métailié)
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